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de Kaulbach, accompagnera les portraits des artistes illustres, dont le roi Louis appelait le talent à glorifier sa chère ville de Munich. Depuis lors, la statue de Thorvald- sen a pris place dans les niches extérieures de la Glypto- thèque; entre Phidias et Dédale, Kauch et Canova. L'artiste danois exécuta aussi le célèbre bas-relief de l'Art, diverses statues et bas-reliefs, tant pour les galeries nationales de la Bavière, que pour la collection du prince de Putbus. %Thorvaldsen trouva bientôt l'occasion de mettre à profit ses connaissances archéologiques, dans un bas-reliefmonu­ mental, où le talent du statuaire créa une composition originale, rappelant les frises placées par Phidias au Par- thënon. En 18L2, Napoléon venait de joindre l'Italie à sa couronne impériale. Pour le palais du Quirinal, où l'on attendait le nouveau César, on demanda à Thorvaldsen une composition destinée à faire pendant au triomphe de Trajan, sculpté par Einelli. Le maître se mit à l'œuvre. En trois mois, il modela l'entrée d’Alexandre à Babylone ; pour celui, que les courtisans,jaloux'de devancer l'histoire, comparaient déjà au conquérant macédonien. La richesse d'imagination de l'artiste trouvait cette fois un thème digne de sa puissance. Son savoir lui permit de caractériser, par quelques détails précis, le lieu de la scène et les peuples nombreux dont Alexandre reçoit l'hommage et les tributs. Cette composition complexe, imposante, d'une unité grandiose, fait songer à ces poèmes épiques, au style pompeux, aux nombreux épisodes, qui