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— 46 — « pântsurdes ciels chargés de nuages, tout cet appareil » mensonger, qui, en papillottant autour des figures prin- « cipales, nuisait à leur eftet, disparaît des compositions de , » Thorvaldsen. » L'artiste danois retrouve la gravité -des bas-reliefs athéniens. Ses figures sont autant que possible, placées les unes à côté des autres; il les cerne, il les détache sur le plan, par une ligne plus vigoureusement accentuée, de manière à rendre le dessin saillant à une plus grande distance et à un jour moins, éclatant. Le plus souvent ses bas-reliefs ne contiennent qu'une ou deux N figures; quelquefois cependant ils deviennent dévastés compositions d'une ordonnance savante, d'une grâce par­ faite. La série de ces œuvres compte encore plus de numéros que ses statues. L'élégance coquette des sujets, la grâce du dessin, l'étude habile des saillies distinguent chacune de ces charmantes compositions. C’est encore parmi les traditions antiques que Thorvaldsen cherche ses plus nombreux modèles. Citons seulement parmi ces bas-reliefs les plus anciens : l'amour vainqueur du lion, si simple et si expressif; la danse des Muses autour des Grâces sur l'Hélicon, bien supérieure au Parnasse de Périno del Vaga; Achille et Briséïs; Nessus et Déjanire, Pâris et Hélène , offrent d'excellents modèles ,de composition et d'élégant travail. Le penseur du dix-neuvième siècle reparaîtra avec la Charité ; son morceau de réception à l'Académie de Saint- Luc : le génie apportant la flamme au travail; les Saisons,