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ou le Parthénon. Aux bords étincelants de la mer napoli taine, sous les orangers embaumés, éclate la folle can- zonette et surgissent les facétieuses statuettes dont s’égayait l’antiquité, préparant la corruption licencieuse de Capoue et des derniers Césars. L’olivier secoue ses feuilles argentées au souffle descendu de l’Apennin : Pétrarque , le Tasse, reprennent l a , lyre amoureuse d’Horace et de Catulle, les peintres éternisent, sur le pan neau ou la toile, de merveilleuses beautés que les trouba dours iront chanter là où croît le mûrier soutenant les pampres vermeilles ; tandis que d’habiles ciseleurs façon nent le bronze avec grandeur et coquetterie, près des palais bâtis en marbres de toutes couleurs. Pranchit-on la chaîne imposante des Alpes qui sépare majestueusement les pays de soleil et d’amour, de peuples moins poétiques mais voués à l’action; les travailleurs résolus s’assemblent à l’ombre du chêne druidique.On y taille la pierre, en appe lant le symbolisme à faire surgir la pensée du monument.' Les bâtisseurs gothiques créent un art mystique qui' dédaignera, et parfois anathématisera, les beautés corpo-' relies, par haine du sensualisme. Les poètes et les musi ciens, essayent d’exprimer les sentiments de la foule oubliée; ils font vibrer l’âme au choc d’images poignantes; tandis que lé statuaire cherche à compléter l’œuvre des moralistes et des tribuns. Puis, remontant toujours dans les plaines que marbrent les forêts de sapins, la pensée s’empreint d’une mélancolie sombre, parfois sarcastique, — 37 —
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