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»Quand un navire ne veut point faire charger ou décharger »par son propre équipage, ces travaux sont faits par notre com- »pagnie à des conditions très modérées — en moyenne, on paye »de 6 à 10 pence par tonneau, d’après la nature des marchandises. b e s affaires en café semblent avoir pris depuis quelques »années un nouvel essor. Nous sommes en communication men- »suelle avec le Brésil, et les navires de cette ligne nous en ap- »portent des quantités de plus en plus considérables. »Le commerce de bois, surtout de bois dur (»Hardwood«) »s’est beaucoup développé. Des États-Unis, il nous vient une »quantité considérable de bois de peuplier et de noyer, de bois b lanc (»white wood«), de bQis de chêne, etc.; du Mexique, du b o is d’acajou, et de l ’Indo-Chine, du teck, etc. et de Madagascar »prochainement des bois pour l’ébénisterie et de bois durs. »H n’y a, en somme, rien qui, en y mettant l ’activité nécessaire, »ne puisse être distribué d’ici à la mer Baltique. »Le plus important pour une place qui veut jouer un rôle »commercial, ce sont les communications par bateau à vapeur et »par chemin de fer. — Dès que l’on a les grandes lignes directes »d’outre-mer, tout le reste vient de soi-même. Outre nos nom­ breuses communications européennes, nous avons deux lignes sur »New York, une sur la Nouvelle Orléans et la Havane, et une »sur le Brésil. «D’autres lignes sont projetées, mais pas encore réalisées. »Nous ne doutons pas que des lignes sur le Canada, Boston, »Baltimore, Philadelphie, Norfolk, le Mexique, etc., —- peut-être «même sur les côtes du Pacifique, — ne gagnent de la sympathie «ici, si elles sont proposées et appuyées par les Américains. »L’envoi des marchandises à la Baltique par l’Angleterre, Ham­ bourg ou Brême n’est qu’un détour, qui en renchérit et pro­ lon g e le transport, et rend celui-ci plus difficile.

Café.

Bois.

Observations générales.

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