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reparaissent' souvent de délicieuses fantaisies, médaillons et panneaux, dont la multiplicité fit donner au sculpteur ‘ lejnom de « patriarche du bas-relief «; allusion à là progé­ niture innombrable qU^une prophétie promit à l’époux de Sarah. On pourrait ranger ën deux groupes cette opu­ lente lignée1: le- cycle des amours, celui de l’Illiàdé. Les fragments de l'anthologie grécque inspirèrent- lé premier; l’autre procède du poète sublime'que Thorvald- sen représenta chantant, aux Hellènes, ses vers inifiiorfels. Hornlis les chefs-d’œtivres de Phidias, la sculpture clas­ sique n’a traité supérieurement que les grands'frontons à haut-relief. Malgré là correction du dessin, dans la plupart' des bas-reliefs anciens, la sécheresse, l’absence de dégra­ dation des plans, ne permettent point à l’artiste moderne de s’inspirer utilement de ces sculptures que le coloris devait accentuer. A défaut de modèles sculptés, Thorvaldsen étudiait les peintures dignes d’être imitées en marbre. Les motifs;des fresques à personnages retrouvées à Her- culanum, à Stabie, à Pompeï, ont été traduits par son ciseau, qui idéalisait l’expression et' écartait soigneuse­ ment touté mignardise. La grâce des images païennes fut seule conservée. Copiant les débris antiques avec une rare habileté, trouvant un médaillon dans le tirbnze'enfantin* d’une fontaine de Pompeï* l’enfant au cygne, le statuaire danois repousse scrupuleusement lès fantaisies triviales, les sujefs licencieux', et ces caprices grotesques où l’on a reconnu la caricature des anciens.

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