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Thorvaldsen a exécuté plusieurs autres monuments funéraires. Etudiant avec sagacité l’emplacement où ils devaient s’élever, il les a conçus d'une fafcon différente du mausolée somptueux érigé dans l’église de St-Pierre. Parmi ceux qu’il destinait à des édifices sacrés, nous rappelle­ rons rapidement le tombeau de son ami et protecteur, le cardinal Consalvi, au Panthéon de Eome devenu sanctuaire chrétien. Cette œuvre fut aohevée avant celle que le prélat avait fait obtenir a u , sculpteur pour la basilique de St-Pierre. A la cathédrale de Cracovie, on remarque le beau mausolée du prince Yladimir Potocki, dont la statue principale,est d’un style véritablement antique. Le monu­ ment de l’infortuné Conraddin, dans une église de Naples, est aussi expressif, traduisant artistement la fatalité ter-s rible qui pesa sur le sort du dernier des Hohenstauffen. La tombe monumentale du duc Eugène de Leucktenberg, fut élevée à la mémoire de l’ancien vice-roi d’Italie, dans l’église St-Michel de Munich, par les soins de sa veuve, fille du roi Max-Joseph. Le prince est debout, vêtu d’une toge, ceint de l’épée, devant la porte fermée du tombeau ; la main gauche est ouverte et appuyée^sur la poitrine, il tient de la main droite une couronne de lauriers ; à ses pieds sont la couronne de fer de l’Italie, le casque et l’armure, rappelant ses exploits. La muse de l’histoire, le groupe des génies dè la vie et de la mort, qui accom- ‘ pagnent le guerrier, ont été aussi modelés par Thorvald­ sen, puis exécutés par son élève Tenerani. On assure que — 67 —