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superbes horizons cl^u nord,; poétisés par une blanche lu­ mière, où le nuage nacré, aux contours arrondis, rappelle souvent les conceptions gracieuses des vieilles légendes Scandinaves. Sans s’éloigner de Copenhague, le jeune artiste, qui se reposait du travail manuel par de longues promenades auxquelles l’entramaient ses rêveries d’adoles­ cent, avait senti sa pensée s'enflammer, son cœur s’em­ braser d’aspirations esthétiques; au spectacle d’une mer majestueuse, où les vagues scintillent sous un gai soleil qui teinte à l’horizon la côte vermeille de la Suède. L’harmonie majestueuse des flots venant mourir surlarive,en froissant coquillages et galets de la grève ; les superbes forêts, ombrageant des collines, qui descendent dans toute leur / opulence jusqu’au rivage; l’avaient habitué à imprégner sa pensée de la pâture : tandis qu’il façonnait l’image d’êtres humains, entrevus à travers le prisme d’une saine poésie. Faut-il nous étonner dès lors si, dans chacune de ses œuvres monumentales, nous retrouvons un caractère spécial inspiré parole cadre local réservé aq sculpteur, Dans le palais princier de cette Rome somptueuse, dont il ne se lassait point d’étudier les chefs-d’œuvre d’autre­ fois, il venait d’achever une frise pompeuse, riche en détails grandioses. . v ■ Au milieu des paysages de la Suisse, le fils de l’Islan­ dais, appelé à élever le monument qu,ç Lucerne dressait en l’honneur des soldats tombés sous les coups de la révolution française, conçut une œuvre imposante, à la-