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Au champagne, pendant le dîner, le roi se tourne vers moi : — A votre santé, capitaine ! Je ne m’attendais pas du tout à cette der­ nière gracieuseté de l’excellent roi; après le dîner, j ’allai le remercier du mieux que je pus. Le lendemain, vingt-sept visites d’adieux ; je dîne chez un capitaine auquel je dois beaucoup depuit huit ans qu’il s’est occupé de moi. Le samedi je vais en bonnet à poil à la caserne de la garde et je prends congé des officiers. Il faut avoir été soldat pour com­ prendre ce déchirement. Je me rends au ministère de la guerre, aux états-majors où chacun me dit les meilleures paroles. Le soir, le prince royal avait réuni chez lui tous les officiers qui avaient fait partie de son état-major pendant les manœuvres. Le dimanche, je me dépêchai de revêtir

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