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35 touches, on en voit malheureusement partout et presque partout aussy ils déposent contre l’habileté de leurs auteurs, il est très rare d’en trouver de bons et en general ils ne peuvent trouver grâce que dans les endroits ou ils sont indispensablement ne* cessaires, mais ce seroit le comble du mauvais goût que d’en voulloir faire le principal ornement du portail d’une Eglise ou tout doit être grand, mâle et serieux. (p) on a si peu compris l’effet de ce second ordre ionique qu’on propose d’elever sur le dorique qu’on ne s’est pas appercu qu’il ne suffiroit pas pour atteindre au niveau de celluy de la tour du Dôme et que loin d’augmenter la hauteur de l’Eglise, comme on le prétend, il est aisé de se convaincre qu’il faudroit au contraire la diminuer de beaucoup, dans l’examen de la 2e critique je rapporteray encore d’autres inconvénients qui re= sulteroient de ces deux ordres l’un sur l’autre —mais le nombre en est si grand, que je ne promets pas de les rapporter tous, il faut embrasser la machine entière pour sentir l’effet que cha* que partie doit produire. Qu’on y fasse attention, ce n’est point la multiplicité des ordres qui peut contribuer a donner a un édifice plus de grandeurs et de majesté, un seul ordre a plus de noblesse que deux, ils ne font que de détruire l’un l’autre. Ces temples fameux des Grecs et des Romains n’étoient tous composés que d’un seul ordre, tous ces maîtres de l’art avoient bien reconnu que la simplicité et l’unité étoient les marques les plus distinctives de la véritable grandeur, ils ont adoptés et exécutés des attiques parcequ’ils en ont reconnu le bon effet quand ils étoient placés a propos. Pour se convaincre du cas que les anciens et les bons mo* dernes ont fait des attiques que l’on consulte leurs ouvrages, on les verra employés avec succès autour de la place du temple