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34 sur le premier, d’après une suitte de principes qui ne sont qu’a luy, il a conçu le projet d’une eglise, d’une architecture seche, platte et si legere que les premiers principes de solidité ne s’y trouvent même pas. Je n’avance rien qui ne soit bien calculé et bien prouvé dans une réponse qui luy a été faite intitulée: E x a m e n d 'u n essa y s u r l ’a rc h ite c tu re , que j ’engage ceux qui ont fait ces critiques, de lire avec autant d’attention qu’ils en ont donné au livre du Pere Laugier [30]. (m) on seroit, je crois, fort embarassé de donner un seul exemple existant de ce nouvel arrangements de metopes et de trigliphes. Si quelqu’auteur a eu ces idées elles ont été rejettées et la raison en est simple. L ’architrave dorique par son peu de saillie ne cache pour ainsy dire rien de la frise ou ce n’est que rela* tivement a la proximité du point de vuë. ce point de vuë change toutes les fois qu’on s’approche ou qu’on s’éloigne, ainsy cette réglé d’optique ne pourroit avoir lieu que dans une décoration faite sur une ligne droitte sans avant corps et qui n’auroit qu’un seul point de vuë. (n) on a vu plus haut a la notte (1) l’impossibilité de placer un second ordre sur un simple architrave et l’utilité d’un socle audessus de la corniche pour parer les inconvénients de la saillie, il est vray qu’on ne doit se servir de piédestaux que quand la nécessité l’exige absolument, mais les socles ont des usages très raisonnables et très bons, quand on veut proscrire quelque chose, il faut en démontrer 1abus et y supleer par des moyens pratiquables. c’est ce que le P. Laugier n’a point fait a l’egard de ses innovations ainsy qu on l’a vû dans la même notte (1) et dont on peut se convaincre davantage dans la réponse qui luy a été faite. (o) Rien n’est si contraire au bon goût que l’usage déplacé des car*

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