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OBSERVATIONS

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' V%©- CORPS! ROYAL DÊ ^HASSEURS VOLONTAIRE^ AU SERVICE *'■ * î -*iv ' •" ‘ v.' - t DU ROI DE DANNEMARC,

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LE d ir e c t e u r JEAN’ FREDÊRIQ SCHULTZ.

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,L e Gouvernement Anglaisne'pouvait s’atten* drej comme, il lè prétend , à la conclusion d’un a rrangem en t am ica l) avec le Dannemarc, & si le 'voeu de George 3 était effectivemenfde 1 l’amener, S es tc n ta ti des n’etaient guères pro­ pres à y conduire. Abusant de la bonne foi, . de la,Cour de Copenhague, qui ,'.se reposant' sur la loyauté d,u'Cabinet de St. James, n'avait pris aucun oinbrage de l’apparition des esca-* , drés Britanniques dans le Sund , où elles con­ voyaient , sous le pretexte de les escorter jus­ qu’ à Stralsund, des flottes inombrables ‘de vaisseaux chargés de troup'pes & de munitions »\ de guerre , l’Angleterre1n’attendit, que le mo­ ment de la présence de l’armade la plus formi­ dable qui fut Jamais sortie de ses ports, pour proposer ce qu’elle ose aujourd’hui qualifie^? cl’a rrangem en t am ica l. Nous verrons d’a­ bord quelle était la base des négociation^ dont ' elle offrait l’initiative ;. mais considérons un moinCiit le personnel dés individus qu’elle em-

ploya pour,ètre l’organe de ses senfimens : oelâ pourra peutètre nous conduire à un premier résultat, qui nous mettra àmême de, jugerj en combien ce choix étajt calculé pour faire réus­ sir les plans pacifiques; que la cour de Lon­ dres se vante de n’avoir cessé de conserver. Mr. Jackson, qui fut chargé d’une mission tout - a - fait irrégulière à Kiel, ou le Gou­ vernement Danois ne siègait'point, a.été Mi­ nistre résident à Paris , dans l’intervalle des préliminaires de Londres à la paix d’Amiens; on fut obligé de le rappeller, 4 cause ’de son insolentq jactance, qui le rendait également incapable de bien servit:,sa Cour et de poser* une première base de réconciliation entre elle et la France. , Il fut ensuite envoyé comme Ministre Plénipotentiairé à Berlin, ou. il n’a été renommé que poiir sa brutalité dans toutes les occasions , son impertinence dans les* en-, tretiens ministériels ôc sa crasse ignorance, qu’il tachait de voiler en s’abandonnant sans réserve à ce qùe lüï suggéraient les deux pre­ mières de ces qualités,, également incompati­ bles avec le caractère public dont il était, révé- tû. Sa vieprivée est un tissu non-interrom­ pe de lachété ôc de bassesse, comme le prou­ vent son marriage Ôc l’histoire, bien connue à Berlin, de ses premiers amours, lorsqu’il n’y était que Sécrétaire dé légation; avec une jeu­ ne personne de distinction, aussi aimable que bien élévée,.qu’il trahît & abandonna par la

suite de la manière la plus indigne , après, en1 avoir reçu pendant longtems des bienfaits, - Dans ses conférences actuelles avec le Comte de Bernstorff,} il joua le rôle, auquel sa con­ duite précédente donnait,lieu de s’attendre; il fut grossier & impérieux; et nous verrons tôut- a - l’iiëure, qu’après avoir avancé un plat mensonge, il voulut le soutenir par une ré­ ponse aussi inepte qu’insolente. Il obtint en­ suite une audiencei à la quelle il n’etait peu- têtre point en drôit d*aspirer, auprès de l’he- ritier du trôue deDanemarc, & il s’y oublia tel- . lemerit dan$ ses propos, que cet Auguste Prin­ ce! fut obligé de‘ lui rappeller, que,’ chargé d*étre l’organe d’un Souverain auprès du fils d’un Roi, il lui convenait de mesurer lés ter­ mes & les menaces qu’il employait & de se te­ nir dans les bornes du respect qü*il devait au nëveu de son propre Monarque. ' ; ~ 1 La réputation de Mr. Brooke-TaylorPest trop bien établie en Europe, pour qu’il soit necessaire d’en parler icij il s’est acquis une •célébrité {feu honorable, en donnant,' avec Spencer Smith & Drake, à tête baissée dana une conspiration contre la vie du chef d’un gouvernement ,' que l’Angleterre avait reconnû dans cette qualité. Nous savons que les Ang­ lais nient ce fait ; mais jamais Mr. Taylor {n’à rien produit pour sa justification, & l’oubli, dans lequel il a été laissé durant les ministères; de Pitt, de Fox & de Grenville, seinble dn

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moins indiquer, que sa Cour désapprouvait, alors sa conduite. Il était réservé au nouvel infâme triumvirat de Mulgrave, Hawkesbury &Ganning, de remettre dans la. 3 }iplomàcie un assassin, la commission, diffamante, .dont celui-ci s’est en dernier .Heu chargé / èst une, éspèce d’àveu public, qu’il était du moins ca­ pable du prémier crime, dont il a été accusé. Aussi‘n’a-t-il point été reconnû, ni même reçu par la Cour de Copenhague, . U parait donc que la Grande Bretagne se préparait ainsi d’avanee un. prétexte pour pa- raitre offensée; car elle pouvait ^ devait né­ cessairement prévoir, qu’ une Puissance en Bonne intelligence avec la France & connais­ sant ce qu’ellé se devait à elle-même, ne trai­ terait point avec Mr. Taylor,/qui débuta d* ailleurs dans son nouvel) emploi, enVprpfes- sant des sentimens peu modérés &, par conr séquent, peu favorables au .dDaliembrc : ou -bien, qu’elle voulait pçusser jes choses à la dérnière extrémité, sure que l’arrogance de Mr. Jackson la.seconderait, :♦ . ; En envoyant ces deux nouveaûx agens au­ près du Gouvernement Danois, le Cabinet dé St. James en rappella Mr. Garlike, homme •:vertueux?& loyal, un peu violent quelquesfois, mais youlant le bien, intimement convaincu de la purété des vues et des principes de la cour, auprès dé la* quelle il. était acéredité; mais ce n’etait par là l'homme, qu’il fallait alors

? :< .à Mr. Çanmng; il eut pu faire des représentsir : lions, & l’on sentait à Londres, qu’il'fallait 1 agir avec célérité & précipiter le moment du ' commencement des hostilités., pour ne. pas donner le tems au R,oi de revenir sur la signa- *;■ . ture, qu’on lui avait surprisè, & à la nation de , ■ r témoigner hautement son indignation & son < improbation d’une entreprise aussi inique, que celle qui s’etait tramée contre le Danemarc, tranquil & sans soupçons au sein d’une paix, profonde. v ' ; "Voyons à présent comment Mr. Jackson s’est acquitté de'sa commission, & comparons 1 les assertions actuelles du Gouvernément Bri- ’ tannique avec celles, qu’avança alors son mîni- f stre; relevons en même tems quelques contra- ' : .dictions palpables qui se sont glissées dans lés . publications du Cabinet de St. James, ou,'sans doute par aüthorité , . dans celles de ses gèné- „ raux & de s%s amiraux. ‘ ’ • “ Mr. Jackson déclara, & les feuilles Ariglai- ses l’ont sans cesse répété , qué sa Cour avait les avis les plus positifs d’une alliançe secrètte entre la France & le Dannemarc, & lorsque " î le Comte de Bernstorff lui demanda , quelles étaient les preuves qu’il avait, lui ou son Gou-, .vernement, de l’existence de cette soi-disante union, il eut l?impertinence ôc l’ineptie de re­ pondre par les mots suivans, qui achèvent de lëcaràcteriser: ” Croyés 'vousJ que Bon ap a rte < mç l ’aiù d it à . l ’o r e ille ? ” Il accompagna ce '

propos d’un sourire mocqueur, qui devait être p.ersifHeur 8c dédaigneux, mais qui n’etait qu’insolént, & il constata ainsi, que même dans le mènsoqge, il n’était qu’écolier, quoi­ qu’il leproferait avec une impudence, qui indi­ quait assés, qu’il s’imaginait y avoir fait de grands^progrès, en même tems q.u/on'pouvaît lire sursaphysiognomie, qu'il se flattait d’avoir jdit là un mot très-spirituel 6c de s’etre mer­ veilleusement tiré d’affaire. Dans la proclamation que donnèrent Msrs.1 Gambier 6c Cathcartlors du débarquement des trouppes Anglaises en Seelande, le Cabi­ net de Copenhague est également taxé d e ” con­ nivence*h avec la France; il y-est dit: ”si les "instigations de laFrance vous rendent sourds *’à la Voix de la raison & de l’amitié, c’est sur ’ yous mêmes 6c sur vos conseillers inhumains "que tomberont &c. &c.9* -— Cependant, dans les premières lignes de cette même proclama­ tion, avec lesquelles celles-ci sont par consé­ quent en contradiction manifeste, ' il est dît: "qu’il est dévénû impossible au Dannemarc de 9maintenir plus longtems, malgré son voeu, "le système de neutralité, qu’il a adopté, 6c in­ dispensable aux puissances, qui persistent à "s’opposer à l’ambition de la France, de pren­ dre des mesures efficaces -pour empecher que "les armes'des neutres ne viennent à être diri­ gées contr’ Elles,9’ & voilà à quoi le Gouver­ nement Britannique parait s’en tenir dans la

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r nouvelle déclaration, par laquelle il vient d'en appeller pbur sa justification ”à l ’Europe & ''au mo%de>y quoiqu'il dise dans ce même écrit, "qu’il s’est abstenu d’agir, aussi longtems qu’îL' ”est resté une espérance,' que le Dannemare ”avait les moyens ou la 'volonté d’écarter efft- - ”cacement le danger” & c’est ainsi qu’il con­ fond dans une seule & même phrase les inten­ tions dé,S. M. Danoise avec ce qu’Elle eût, peutètre , pu Se trouver contrainte de faire. . . Nous ne-connaissons point les intentions que peut avoir eues l’Empereur Napoléon ré- lativément au Holstein, mais noiis sommes ‘ . fondés à croire, qu’elles n’etaient point hosti­ les, ,àc nous savons positivement, & cela n’est pas une assertion gratuite, que jamais II n’a tenu au Dannemare un langage offensant; de­ puis longtems II L’a engagé à être attentif aux ,y .démarches de la Grande-Bretagne, ne cessant de lui en peindre la perfidie, sous les couleurs mêmes, dont elle s’est depuis dé plein gré ré- vétue. La.Cour de Copenhague n’a pas çrû devoir regler sa politique d’apres lés ayis, que lui, donnait l’ennemi de l’Angleterre & c’est ce, > ' \ dont Elle n’est point responsable à celle - ci ; < pleine-de confiance dans la Puissance , qui se disait la protectrice & la seule garante des li- bertés & de l’indépendance de l’Europe, elle ( est demeurée envers elle dans une sécurité . : _ profonde,, tandis que ses moyens étaient réu­ nis pour repousspr l ’attaque, ou la violence, W; y.

' . "J 5 - ' clont Elle s’imaginait sans doute menacée dans • , ses provinces continentales. Si l’Empereur »'; -, des Français avait été aussi peu équitafcje, que / . l’est son adversaire, il eût pû trouver dans, cette conduite un tout autre motif pour' en , 1 vouloir au Dannemarc, que,celui qui a servi , de prétexte au Cabinet de Londres ; mais, au moment même ou ses armées victorieuses se v ' trouvaient sur les frontières du Uolstein, lors ,même que les trouppes Danoises s*ymontraient . ,prêtes/ comme le fait F a prouvé, à employer ' la force des armes pour-leur en disputer l’en­ trée, la France respecta l’indépendance du Dannemarc, «dont Elle honorait les principes/ •" & telle était la conviction intime-de FEmpe- , reur, que la Cour de Copenhague resterait im­ muablement fidèle au Système, que Lui inspi- . raient également sa loyauté, sa sagesse & l’in­ térêt reél de ses peuples , qu’ Il n’hesita pas \ de laisser derrière soi une armée Danoise de ^5 ï O oo hommes, se cémentant, pour en ob­ tenir la dissolution, de faire faire des repre- ' ' sentations, tant au ministère qu! à S. A. R. le / .Prince Royal, sur les quelles II n’insista ce- .5 \ > pendant; point , & qui demeurèrent presque . > sans effet. 1 11 est donc clair, qu* en jugeant de l’avenir par le passé, l’on est en droit de présumer, que le Gouvernement Français n’eût fait aucû- ' ne violence au Dannemarc, & si celui-ci a ce­ pendant crû devoir se; precautionner contre

toute atteinte de ce genre, oii.au moins con­ tre un coup de ■ main, en tenant une armée ràssèrablëe dans ses états ci-devant Allemands,, certes il n’appartenait point à l’Angleterre de punir la Cour de Copenhague de ce, qu’elle semblait Se méfier de Tènnemi de la Grande^ Brétagne & .de, ce .qu’ Elle avait en elle une confiance presque; sans bornes, dont les évé- nemens précédons auraient depuis lougtèms dû la guérir, •' ...■ ■. •' ^ Le Cabinet Danois n’ayant jamais avoué publiquement, & celui de St. James n’àyant Jamais non plus '-fait,connaître - authentique* ment ôc officiellement que : /Timpuissance oft “était le Dannemarc dé résister aux effets d’u­ rne influence extérieure ôc la nécessité de cè- ”der aux menaces d’une grandePuissançe voi- ?5sinë, ,était l’excuse, à l’aide dje laquelle .il ”essaya de justifier l’abandon de saneutralité nous ne saürions admettre cette assertion dut ministère Anglais comme un argument pour là justification de l’injustice criante qu’il vient de commettre, ;&dl faut qu’il commence par con­ stater la vérité du fait qu’il avance, en l’appu­ yant par la' production de docpmens officiels qui puissent le prduver. Tout ’cecï est rélatif aux ëvénemens des an-' nées, igoo ôc ig o i , et observons, que rien n’est, moins avéré que cette intention , que Pon prête à la Cour de Copenhague, d’avoir £lors voulû Abandonner sa neutralité :• Elle

était au contraîrè trés-dècidée à la maintenir intacte; elle prenait à cet ëffet un engagement avec la Gour dé Russie,'" qui n’était point diri­ gé contré l’Angleterre, 8c dont çlle ne devait aucunement compte à celle-ci, elle ne con­ trevint point à la teneur delà convention, sig­ née six mqis auparavant, car elle S’abstint re­ ligieusement de faire convoyer ses vaisseaui. marchands. ’ JVtais ce fut, la Grande-Bretagne, (^pii attaqua le Dannemarc, .qui lui enleva ses colonies,' lui prit les navires de ses sujets com- merçans ; et le motif en est clair : Elle voyait .approcher le terme d’une lutte, qu’elle n’etait plus en état de soutenir, & contre la conti­ nuation de. laquelle' ses peuples jèttaient de hautes murmures: elle craignait, qu’au mo­ ment de la paix générale, la France , s’éta­ yant des Puissances du Nord, insisterait sur l ’établissement d’un nouveau code, maritime ; elle fit un effort gîgantèsque pour étouffer dans son germe une confédération naissante 8c elle y réussit par l’issüë de la .Bataille devant Co­ penhague du 2 Avril igo i 8c par les suites de la fin tragique de Paul i j à laquelle nous ai­ mons à croire qu’ elle n’a pris aucune part,, directe, ou indirecte : elle parvint encore plus sûrement à son but, par' l’influence funeste qu’elle avait sçu se prbcuret* dans les conseils de l’Empereur Alexandre,' en captivant l’opi­ nion & surtout en dirigeant en sa faveur les passions violentes 8c le caractère opiniâtre 8c

inflexible, que.cachait le Comte de Panîn soua un extérieur froid & hautain, & ce ministre,, en signant la convention permanente du Juin 1801 , trahit les' intérêts de son Souve­ rain , qui avait placé en lui toute Sa confît ancé, & reconnut publiquement & solemnel- Iement, au nom de son Auguste Monarque, le droit jusqu’alors usürpé de l'Angleterre de do­ minée les mers. Et,qu’on ne s’y, trompe pas : la Grande-Bretagné ne courrait aucun risque réel pour sa gloire ou pour sa grandeur, en cédant aux* prétentions fondées des Puissan­ ces neutres ; mais elle a de tous tems confon * dû la cupidité & l’ayidité mercenaire' de ses armateurs de ses marins avec 1interet réel de 1’état; sans avoir égard à celui- ci, ni à ce que lui prescrivent les loix de l’honneur Sc de la justice, elle német aucunès bornes,àleurs déprédations; elle les souifre non seulement, mais"elle les encourage par tous les moyens en son pouvoir, & chaque annéenous voyons éclqU: re, dans cette branche de l’industrie nationale de l’Arjgleterfe, quelquenouveau genres& quel­ que nouveau pretexte pour mettre des entra­ ves au commerce le plus innocent, *le plus le­ g a l ôc le plus necessaire des neutres. C’est ainsi, que dès fannéè. 1.779, un juge dé l’a; miréuté Anglaise opina, qu’il était incompa­ tible avec là conservation des droils & le main­ tien de l’indépendance de sa patrie, de souf­ frir, que les vaisseaux neutres fussent chargés

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de viandes salées ; en 1793 ôc 1794» lorsqu'on® eut lé projet ridicule d’affamer la France, le commerce des grains fut molesté: aujourd’ hüi, que l’on a peutètre besoin, pour la table\ des ministres Anglais, de vins dû crûde laFran­ ce!, l’on prend, en haine des traités, les navi­ res chargés de ce produit, sous le pretexte frivole, qu’il est destiné a enflammer le coura­ ge des soldats Français. ,Tous les jours elle étend à son gré les droits qui lùi ont en partie été concédés ôc nous voyons dans ce moment , qu’elle prétend forcer l'Amérique à reconnaî­ tre la légitimité de sa pretension à visitter jus- ; qu’aux vaisseaux de guerre ôc à en enlever lés hommes à sa convenance, fussent-ils même natifs des pays , dont elle insulte «ainsi de la smanière la plus outrageante le pavillon mili- 'taire. - ’/ . ,*Les circonstances., qui existaient en 1800 & 1801, étaient d’ailleurs bien differentes de cel­ les d’aujourd’hui: Le Dannemarc était alors tout aussi exposé à être attaqué par la Russie, la Suède, qui est aetuellement l ’alliée de 1 * Angleterre,' ôc par la Prusse, qu’il l’est dans ce moment à être .envahi par la France, avec cette différence cèpendant, que plusieurs points , étaient menacés, ôc qu’il n’y-en a à présent qu’un seul en danger Ôc que c’est là qu’il a rassemblé une force assés considérable, pour r tenter du moins d’en disputer la conquête ; Ôc si le Gouvernement Danois se voit isolé dans ; ‘ l*’ r

r ’ la position actuelle des affaires en Europe, il l’eut été tout autant alors, s’il s’etait refusé [ à prendre part à un concert, dans lequel il «. * .* était de son intérêt d’entrer, en autant „qu’ii pouvait le faire sans violer* ses engagements, avec l’Angleterre, & c’est à quoi il s’est 'très- . particulièrement étudié* '■ ' La Cour de Copenhague était dope prépa­ ie ' rée à combattre le danger, qui la menaçait sur /lès frontières orientales & méridionales de ses 1 *' états; Elle l’était d’autant plus , . que ses inté-* - rôts les plus chers lui commandaient de ne point rompre avec la Grande-Bretagne./ En s’opposant aux demandes, qui; d’après la dé- ' claration .de S. M* Britannique, allaient lui être faites par l’Empereur des Français et ap- 1 puyées par des démonstrations militaires,-elle 'pouvait calculer les risques, qu’elle avait à cou­ rir,/les chances de pouvoir résister avec suc- . cès, les sacrifices' aux quelles elle était expo- ; sée- .& lés moyens qu’elle avait déjà depuis, deux ans préparés pour les êcârtèr : de l’autre côté, en s’alliant volontairement avèc la Fran- , ce , ses moyens de défense étaient absolument nuis, car elle n’avait fait aucun préparatif. J - quelconque; pas un vaisseau n’ètait armé, ni même equippé, pas un matelot n’était appelle à son service, et, tandis que lé Holstein était entièrement à l’abri d’une surprise, la garnison^ V même de Copenhague était en grande partie absente; jusqu’aux semestriers des régimens,

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restés pour la garde Journalière de la capitale;. ■ l étaient dans leurs foyers : les . dangers sdoûtv r. ï elle eut été menaçéè, •Tenormité des pertes'; | qu’elle avait àJairë,"la conquête de ses colo- ] nies , l’interuption & la ruine de son commer- ■ j ce, sans parler du dommage résultant de la/ v j seule stagnation de'celui-ci, la prise où duc . f moins la destruction de sa capitale, l’incendie de sa flotte, ou la voir, conduire dans lés ' poVts de l’Angleterre, la subjugation "de la: principale: & de plusieurs’,des petites isles;,* * ; dç-nt sa monarchie est“composée; peut être , ; ; * aussi, par la suite, l’occupation militaire du secotid royaume soumis à son sceptre, ènfiitv ' . > t tout ce qui est déjà arrivé dans les deux mois v qui viennent de-s’écouler, tout cela létmfc à la * : * , , yérité incalculable, mais certainement plus im- , portant que la perte du Holstein Sc de la Jut^ - lande, quand même ces deux provinces eus-. • sent été entièrement subjuguées par les armes ; françaises. Dans cet état des choses, c'est accuser le, - , Cabinet Danois d’une impéritie, l’on peut dire \ d’une betîso, qui touche à l’insanie, que d’a- ■ V , ■';*- vànçer/ qu’il nourrissait le projet de s’allier à .‘ la France & de lui ceder sa marine, Sir que la / , . convention secrète, qui en renfermait les con-> , . dirions était déjà aretée ou même conclue* ‘ yDieu sèul peut décider la.question, s’il eût. t * r ' été en état de repousser une attqÿie, qui n’a, r ; v jamais eu lieu, & dont l’intention n’a peut-être

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\-:-r jamais .existé que^dans l’imagination d'un mer­ cenaire duministère Anglais, payé pour trou* yer ün prétexte .quelconque pour pallier aux; yeux 'de, la nation l’expédition contre leDan- nemarc. Mais ”le Holstein même occupé”rr— il ne s’en suivait nullement que : >”la Seelande. était à là merci de la France” ~ encore moins que/’la flotte Danoise était à sa disposition.” Nous venons, dé démontrer assés clairement, . à ce qu’il nous semblé, qu’il eut été de l’inté­ rêt duDannemarc de. tout risquer plutôt que 'de s’allier avec la. France]contre l'Angleterre, .& nous croyons, que l’envahissement même de tous les.états de 6. M.. Danoise sur le con­ tinent ne devait^point étre, pour Elle une considération d’une importance aussi reélle*,. que celle de ce, qu’Elle s’exposait à se voir en­ lever, en contractant des liens aussi peu natu­ rels. . Si les armées Françaises, parvenaient même, jusqu’au Belt, elles y trouvaient un ter­ me-de leiirs victoires, car la marine, Danoise les eût empechées de le passer, et nous osôns prèsqu’avancer, qu’elles, ne seraient pas mê­ meparvenues jusqu’en Fionië, yuë là difficul­ té extrême de traverser le petit .Belt, surtout lorsqu’on n’a ni vaisseaux de transport ni çha- louppes cannoimières. *Nous ne saurions mê­ me avouer, que la-Seelande serait devenue aussi facilement la proie des Français, qü’elle çst tombée au pouvoir des Anglais , ensuppo- : i .... \

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•arit le cas , qu’unè:force aussi considérable,, qu^- céllé que ces derniers ÿ Ont debarquiéèf , êïït mis pied à tferre sur le bord oriental dti grand Bëlt, après avoir ŸaincÛ ou évité les difficultés, qui s’opposaient à céttë périlléusèi traversée. Elle y serait pàrvenuë enpoursui­ vant l’armée Danoise ; ellé h’aurait point ett aVëb elle une flotte innombrable chargée dé munitions de'guerre & de bouchéy d’artillerie en rionibre suffisant, d’un attirail dë siégé, dè , "j Cavallerie’&C.j & qui éut été assés forte pour , bloquer Copenhague& touterislë; elle eût reri- > cohtré, upe résistance proportionnée aux mo- 'ÿferisV“qu,6n'‘puràit'èûs:aTüi'dpposèr,*;i^ ; i^’cW-';.- j aurait' eà le fènVs d’Orgàiiisër/ Ôc là Grandë- ' Bretagne, ëut:ëllé même jusqu* à Oe ' moment? ü décisif abandonné lé, Daiihëmàrô à lui -même,’ , • / est trop iritérèSsée à ce, que soïi ennemi ne soit pas 1 maître dd Sund, pour qu’ elle né fat'pas acoouruëdans cfette extrémité au .secours d’une -, puissance succombant sous les débris de sbh; indépendance., La Suède éut également' été , menaceé par les suites immanquables de cette invasion, & elle eut de son* côté trouvé son % \ compté à Combattre sur kn territoire étranger. plutôt que sur lé sien. ‘ ;: v 1 j ' A i n s i e n supposant le parihëmard àccablé des plus grands maux, à la suite- des rèVeVâ* les plus suivis , les trouppes dô l’Empereüt* -v. Napoléon débarquées ntème en Seèlandey la .in­ conséquence n’en est point du tout, qu’il eut

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aÿujijàgesî, çp-gca^d^ GAIsèrai6i;t re^pl^, poqr. $pq Ennemi,, sans., se rendre, coupa^iejdéria plus criante & de la plu$ îi^eJiùju^dPP» .pjp^ewe.nouvelle taphq 'swpda.glpire,def é&‘.armes&(peuî être à moini£ ' de-fFA^/(^u^l z^e^ui, èu, a cçutd.pou^ se rendre" nraitre^derCes yqisseaux*.:'..«■ .,■ ;;\ r ; , .jrj:^.M^,Èfitauiqne dit daiis.Sa.déclaration^ Vanê.dqttft Anglaise aurait *à lu v.eritépà pèn& dans;, 1 a; Balthique & léühjpour- Un téms !^;echeG;kjnarineDanoise*;;r .Mais la saison f^ppjroçhaît, ,;OÙ .Cette:;mesütO:de;précaution• fau ta it plps .été ipfaçticablej .dç,où là flotte de AJ, aurait,été.obligeé. de quitter cette mer. ”&tdê pertftettre a la France d’accumuler^ dans ^la plus. parfaite,sécurité, les .moyens d’âttàf , *’quer

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pendant ellèdevait servir 3 elnîpyren d?âttaqué& *j Iës!pôssèssï6fasL‘de'S." M^IBnî&’fiîqiÛé? Eût-elle dàûc ■ pÛ’iûei^e/én,merT,àriiiéiè prdbhaihë^îÛ* ^ tôt qûè! lés Lvaisseaux ^Angïàîé^^Gèü^bPti^ pouvaient-ils point ihÿyeftièt daû§:'îês la!Suède; 'si celiii ide/Gb^ênKâgtfè ëût^té r#tj? : pouvoir des Français / 'àë qui n^est 'tienmbiîà que certain? Ges navires"1ne tieriûèrit^il$'p’â& toujours, én ’tëms*;de 'güërrèy p'éndaût près* que toute :l’hivëf dans ’la mer’ dü 'Nord ? Né ,.i pour y denieurér en croisièrependant‘Iûmàii^ taise 'saison, qui va. coniiriencér? • D’ailleurs^ ou le Dannemarc pliait & faisait sa*paix avec la France, èri lui remettant samariWmilitai­ re; ou bien'il persévérait dans sa fésistaftbë : dans la première de cés suppositionsV^PAngw îeterrë acquerrait le;droit de l'attaquery^:drén- ' / vahir fes provinces & ses*colonies de pren­ dre ses vaisseaux ; il fallait au’moitié; quelques- jours pour faire traverser le Belt pardés trôûp- s 1 pes-, il ne tenait qu'aux' Anglais ,v *'d’ ÿ î entre­ tenir une frégatte pour en empechér le!passa-, ge ; il ne dépendait que d'eux de-mettre üné flotte à ladisposition -dp’léür ministre à Co- ; penhagué,. en enjoignait à Celui-ci de là fâirê agir dès le moment, ou le Cabinet Danois au­ rait conclù un arrangement suspect avec le Gouvernement Français, ou môme dès qu’il aurait fait miné d'armer ou de prendre une at- /

I' titudè levmoins: dii monde hostile i dans le se* coud cas, ilcbnvenait:, il était digne tie lia. Grande-Bretagne r de lui porter, des•secours? - ^ -!;:;Mais)il eàfc tems de lever:le; voile, : 8t de jetter.dans.le sanctuaire dii Cabinet Britanique mi; flambeau, n la ideur du quel nous: décou­ vrironsle moteur, réel de cette abominable, ex* péditidnycàché dans les replis' les plus secret® & lés*plus obsèutsr.dé la* basse -&.subalterne intrigué.::Noûs pour :attaquer Buenos-Ay- résy?-& qui,Iesperant de fairetout d’un coup unjgrandipas vers l’assouvissement 4© son de- sir.-avide & d’ailleurs insatiable : d’accumuler des richesses j en fit ensuite enfreindre la Ca- pitulation, ■ayant;bien soin de; Se tenir caché, & de laissér l’odieux de cette mesure au Gèné- rai Béresford j •c’est lui.qui, dans la nëgocia- tion pour la reddition de la flotte Danoise, n© parla quedebombardement,-sevantant depou- t ■ . voir, quand bon lui semblerait, incendier, cetto partie de la ville, ou il savait^ disait-il, que ■■ lès femmes, les enfans & les meilleurs éffets. *■.' des habitans dè Copenhague étaient réfugiés, 8c menaçant d’y faire n^ettre le feit; c’est lui | I | efficaces:&:d^arréter sa chûtëi** ' • ^

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qui âfp<]lë*deJàiinatiiér.e:'la:plus indigne.lkrsé* -, pal dela mâririe’Danoise^-délaissant pasomè* • melespoids «^.lesbâlances ;.c ’ëstlui, - qui osât, / ' accuser un des oifioiers les.plùs;distingués 'du $ëiriço .ddmer^uJDahnemarc, d^avoi^déîrau- déj^elqU^màr^eaùx; d^;;Uois.f rmais iqui -së laissa tienr.vltèimposer silénde!&(forcer? :à- de*, r mander publiquement pérd6a;c c’est.fui quif après avoiiqpefttîîétre; e&part •à:ub forfaity; ;qui mit pour k. aèQQpdé fois toute la ville -en- dan-* ger de brulerçJiarsque la ooupahlèlnégligencë dun .soldat' Anglais sauter aveofràcas up , magazin à bombesyt<î&ubôrhaf quirmisér^.blq mâtelôt Aùglais^jjpouF.;déGlater.& pQur ,soiitei - nie devantun cqnseilclè guejfre^oquai ayàit;v^ Une sentinellpÇaadiso, pkcée pi âQO' pa& dq là,; y; jetteH d.e>{a matièrq combustible • fc^esi lui, ; qui ^chaque: jour a: fart<.naître quelque; ttbuve^e cbtDaue,» ^mettird en nvaqtiquelque ./• nouvelle. prr 4 teà^ûn,.;âcçempàgnée 6 au;isnivie de 'la menace de fnire.ocouper Copenhague,' , ' en dépitide la;Gobventionv^ dQibçulqnj de saoi cagèr; de pdlen,o si l’on refûisaif decâ’jrsoui mettre :. tc'est tùf: lg,ûh$, qui,»^aprîèsr âvoirafàit drdqnner qù’oa .'enlevât;des*^Harreàux' dpfeu devant les fBnétres.d’umcôtéldfelîaisen^l^ 'n’q pas osé le faire.yfairé-Sde -l’âutre^I qui; tourne vers |a villeip.çrainte >d’irrit;ef; k; Jpopujiàces. ; o’est lui qui, tûutei lès fois que lié i»raver màia faible Admirai Gambier. refusait' son consent tement à çe,? qu’il proposaitj osait se corapa-» \

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l rér à l’incoiTiprirable Nelson , , disant,, qu’on devait se rappeller, que, quoiqu'il ne fut/point commandant en chef, son supérieur, l’ami­ ral Paidter , avait dû se conformer à ses avis, 6c n’avait jamais pu obtenir sentence contré .lui; c’est un homme avide de butin, cruel, sanguinaire y qui tient â cefte classe, à la­ quelle le ministère Anglais craint rde refuser l’occasion de pi|lef, surtout lorsque la propo­ sition lui en „e$t -fajte par un: membre de cet jétat : enfin, :c’gst SirHome ropfiam, la honte delà marine, Topprobre de la nation Anglais -#e, décoré de la croix de l’ordre de Chevalé^ j s <\ y jjie le plus illustre, qui ait japiais existé en Eu­ rope , qn’il n’afaucunement .méritée ; & qu’il déshonore en la portant, ce Popham, sur la têteduquel, depuis rAmériquëméridionale jus­ qu’au Cap Nord.? des milliers deveüves&: d’ orphelins appellent à haiits; orls là vengeance céleste, dont le nom est en exécration dans, les quatre parties du monde, qui est couvert" dés malédictions des habitons du Cap dé Bon­ ne Espérance,; de Buenos -Ayres, de la\See- lande &fsurtout de Copenhague; que les Rus­ ses, les Hollandais, les Espagnols des deux hémisphères 3 f les danois maudissent &' que nos. arrière - petits - peveux maudiront enco­ re; que ses camarades mêmes détestent & méprisent I Tel est l’homme, qui, à peine échappé au dernier supplice, profita des avis 'que lui donna son ami & digne compère Dun-

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| •V.. ^ ,r- .** ■ bkr*) ôç suggéra au triumvirat de Downing- Strèet, .toujours docile lorsqu’il s’agit d’une cféüvrè d’iniqiiité;' de perfidie, de violence, lou de rapine ,’ l’ideé! de s’emparer de la flotte 'du* Dannemarc, dont'il croyait la conquête 'facile, ' en même terris qup, plus clairvoyant que son Gouvernement St connaissant mieux que lui la loyauté, là bravoure & le patriotis- "mfe dés’JDànois, il se figurait d’avance, qiie ’l*on trouverait quelque ,résistance, que les 'hostilités s’ensuivraient, & que cette flotte de- Gouverment Danois St d’abord., sortir du bassin un de ,// ., ses propres batimens de -guerre, qui dut faire place à la Ircgatte Anglaise, dont le Capitaine^Ait en attendant par- ■ - tout accAeilli avec cette hospitalité & cette bonhommie", - >1 qui caractérisent les babitans de la capitale du D/aniie- ' : ; marc. Kesôlu {de donner une preuve publique, de .la re­ connaissance, dont,il était pénétré, il s’offrit dans l’occa- '. , sion présente pour diriger les travaux pour pomperTeau, ■ " ' qui se trouvait dans le b a s s i n s ’imaginant qu’il’ avait acquis uiie connaissance suffisante!-de cette ?opération, dont it avait ét© deux fois témoin, lors de. l’entrée ôc.lors T; . - d e la sortie de l’Astréa. Mais son amour propre le trom­ pait: après plusieurs tentt^ives inutiles, il fut obligé de V renoncer à l'entreprise \ sufc quoi les amiraux .firent" met- . tre en'pièce » jusqu* à fleur d’eau ,’>']©Ditroprsfceta de 64 ■ Canons,- qui s’y trouvait, ’8ç qu’ils n» purent en faire.ti­ rer. •— Dupbar avait, profité du libre accès, qu’il avait’ dans les cours .de l’amirauté, 8c il fit A son retour un .. tableau de l’arsenal 8; de là flotté Danoise , qui parut «i ^ *- -, ,*• f : *' *»■-»■; *) Ce Diinbar commandait lafrégatte Anglaise Astréa, la ,'*• iquelle. ayant ‘beaucoup souffert- par une* tempête, ' vint •:.i ’ l’hyver ;dernier A.Copenhaguevpour y ètrç, réparée. ' Le

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.■ '* *■; rant aibijs être déclarée de bônne prise, il au- 1 raiï. sa part à"l’immense butin,' fait sans dan* gèrjpour lui; car, durant tout le siégé, la grande $i superbe armàde Britannique n’a ab­ solument rien entrepris,1si nous en exceptons la tentative peu Honorable, faite par quelques cbalotippes, de mettre le feu à deiix petits bà- tîmeiis marchands â fancré’ dans un, port do l’isle d’Amack , & quelques 'coups de canon * &'de bombe,r Echangés avec lès cbalouppés cannonnières Danoises par les bombardièrës V." attrayant à Popliam, qu’il en conçût le projet, donjt il i -r ‘ eSt-questioii'dans ie texte, & se servit de Di\nbar pour donner J’alarme au nimistère ; en;lui représentant le dan* * -g®?, qu'il -y wavait à laisser une puissance quelconque en ,possession.d’une telle marine. ;; . ; .. .; T r'j ‘ " Ajoutons ici, ‘ què le récit dès vols, \de la rapine 5 c r d|S infamies de tout les genres que les marins Anglais,* 't ’ .'tsmt officiers que matelote, à fort peu'd’exceptions près,' f 'ont.exercées ■dans les ‘arsenaux ôc. èur ,lès chantiers 0à» ,, >,npU.», pourrait fournir matière à un volume, |ç; qu'il for~ . . . mV daps-les fastes de la'Grande Bretagne une épisode ! digne des autres évén^meiis dont l ’histoirè de cet Em- pire' pendant les' dernierès 15 années ‘nous conserve 'la -j ■ •.;,mémoire .6c faite jiour servir de pendant à; la biographe : - des Cartouches, des Mandrins’ 5 c des Schi^dprhaunçsv , . La conduite des trouppes de terre, n’a pas été beaucoup. “ • 'meilleure ; l’inhumanité avec laquelle lés malades, renfèr-. '• •• niés' dans l’hôpital des pauvres & dans la maison ;dos ;' l ;fous, ont été traités, en fait foi, &, une;de leurs; opéra-* tions les .pl,u* brillantes a'été le sac^des édifices çpnsa- très, à l’usage de la Quarantaine. { '. ' v %"' '■' . , . ' V •’ ./ -1 . '• . v>

6c quelques frègattes Anglaises,, qui, à quatre reprises j /furent' forcées de quitter leurs /sta- tions. ;• . 1 ‘ } Enproposant^.réxecution de ce plan a dontTaddption sera une tache éternelle dans • i *t- \ *;. ?' t / . ■ t. '|' , > ,4 '. .•. ' ; les ‘ annales de la Grande-Bretagne , :Popham oublia, qu’il trahissait éffectiyement sa patrie^ seulement; t^n,;l’embarquant ^'ans;,une-en?; treprisedràpdlitique Sç (Contraire àsesyràis in­ térêts, mais surtout en donnant lë coup de grâ­ ce au cquragë de ses compatriotes & à feuV confiance dàns leurs flottes & dans leurs mo­ yens de défence j car il a fait faire au ministère Anglaisl’aveu, que la France ne manque plus que ’2o yaisseaux deJignp, pou? se voir en état de tenter, -avec quelque apparence de Su ccès l’exécution de ses, Vastes projets con­ tre l'Angleterre j il. a fait dire àü Roi George, ' dans Sa iléçlaratipn, que ; ”S. Jÿh .espèrç ^ÿec "cônfiançe, qup l’Europe & le,monde verront justification de sa; conduite dans le devoir "indispensable , dgnè \a prejmière dç toptës les ^obligations d-un, souyeraiii, celle dq pour- Vvoir, lorsqu’il eh était encoreitems,,. à se- •’curité dé soifpeuple.^’ ’ Que ; "la détermi­ nation du chef :actüél: de la Françe était,dé "faire occup èi? par ses trouppes le territoire "duHolstein, \r~r- #fih d’engager pu de çontrain- "dre ■la Gour. de Dannemarc à fermer le pas- ”sage du Sand;aux"Vjkïsseaux Anglàis; èc •dé se "servir de la Mariné Danoise‘pour envahir. la

’r’Grtmdk Bretagne, & l'Irlande^’, ::Qup jr 'IS[ ”M.;.regrette,yivement, 6c sincèrement qué; :jq VéUrebë. de.seS'états L?aitmisé dans 4 ’indispens " sab le 'no -cess.it'é . 4 ©tjrer l’epée., . QueTétat ’.'&c lçs:cirçopstances , dans lesquelles le mont ”de ,sè ;trouyet placé, soient telles „■ qu’elles ^exigeaient & justifient les mesures auxquelles ”S>M.aété. contrainte;, de. recourir pour $a '-propre conservation * c’est une/ye/.zré., quq >S., M.> déplore ,; mais dont. Elle vw’est nulle- ”menr responsable” Qu*? ; ”11 ;était temç "que les effets de la terreur que la France a in*» Aspirée, aux nations?du mojide .fussent suspenT -dûs pajr un effet.;de la; puissance (le la Qram? ’ide, Bretagne, que Pu rgençe du moment com- ,"m dndà it U: quifepropottionné à la g r an * 'bd,eux du d a n g e r ;Que; esk impe? ' Vtieute deremettredans le ferreau l’epée qu? vElle it’a tirée ;;que par nécessité $c j&Ue.Iest . "prête à montrer flUDannemarQ ^ auimondo; ’fque n’ayiant agi; c[ne $ ap t eslei$edi,ii$ieiit \ ”cè>qu’Elle devait: à /la> Çuçaév'dç. 5.0$ Etat% ”E 11 &ne désiré que’,’ && J&e, ;;; ;> r. l ï a - ?> Pauvrei AU)ion! • ti’esrtu: pas indignée- d& yoirnes ministres se, justifie^ ainsi* on; JPaisant> dira .& avouer^hautement] .par, tonlSQuverain^ qu’il suffira à Napoléon (Bavoir 20 .vaisseaux de ligne de plus pour tenter d’envahir ton ter­ ritoire? :Eh.î combien faudra* ?t~. il de tems à ce ;génie créateur,: - pour faire‘construire ces* ' «Otinavires? Tes gazettiers ,. tes folliculaires

-.lés' -plîu!B>'ja^r<^iïâir^;''-iiô,Us'_!''dîsént:);-’ qu’ II-en fait chaque année lancer 14 ; ton horoscope - é'st doùc tiré, 'ton maitre a;lui- même déssillé lès yeux de tonrennemi, & dans une année Sâ demie ton existence sera'menacée, tu -seras ? peut-être rayée de la listé^des Puissances Eu- . rôpéennès , tu perdras l'Empire dés’mêrsylou du moins verras-tu ton spl dévasté' ]par*les'Sol-1 „ . 1 dats que naguère^ tu méprisais^ tranquilleder- ' rière tes murs dé bois ! Et tout cela pout eit- ' ' sont plus de la vieille roche y*ton Parlement, corrdmpû-pat l ’or de ton-,Gafeihet y'n^esit plus l’écho fidèle de^lâ'Voix de tes habitansy l’anti­ que splendeur de'ton tronè;,est:éyanôu^ / r chancèle,' bientôt'& croulera f’ Tu-dois dèsà-; - v fichir Sir Home Popham! O | > tes ministres ne ', présent renoncer au titre," peut-être depuis * lottgtemS usurpé ,« dé protectrice^ des *faibles & dé colonne inébranlable des libertés de 1* Europe!! Tu tomberas enfin dp -faite dé la ,; ■'l gloire & des grandeurs , mais ta chûte sera 7 ( S cellé d’un colosse,-quf écrasera sous ;s'ôiprès- V que tous les états civilisés J-dont l’heure dèlta -V 'diÀsdlntion^nuFa'açcùmtQélés^inaü'k! ^jamais perdû-déivüëi au moment même des -bostilitésdes plus décidées, aux quelles.Elie . ■* ■; - .•.

^dépforéy* ^u?uiiW "traintë à fècourir contre une nation, avecla- *’qifellé le plus ardent désfr"de S. M. étaitd?é- ’^ablir des relations d-alliance 5 ç d’un intérêt ’ -commuiïv’’ Ji Qu-ü ’-ën demandant au Danne- 9?-marc là S&tiSfaCtion & l’aSSuràncë que S. Mi ”êtàit contrainte •dé requérir, en demandant **1a seule;garantie qui put rendre cette assit- * 4 ancé efficaceïapoésèssion temporaire de -cette flotte ,•>qui était le principal motif de la •’France poür fOrcër * le Darinemarc à des ho- -’kilités contré là 'Grande -Bretagne ,*— ■>Si M. ^acédftipbgilà.’cetté-demande de l ’offre de tou­ rtes -lès conditions qui pouvaient la concilier ?*avecîe$’intérêts les sentiment de la Cous ’-’de Dannémarc’’ *—•;J» *que : w-$i le ÏDannemarc tétait*rééllemërit' prepârré 'à' résister aux de- amandes» de la*France & ^maintenir son indé 4 %èndànOëy rSi M; lui offrak de-co-operer a sa -défonce par des secours en *yaisseaux, en s’trouppesA&-ën'argent,;vElle offrait de lüi ga- ’’rautir ses* possessions Européennes, de niet- ” trë: en- surèté &Pd’acêroitre 'sesv-possessions ’’Coloniales” ^— ■ ”G’était au.' Ipannemarc lui- ”mêrne;â établir les-termes & les-conditions pouvait demander.” / / r l Quel est l’intérêt,.qui peut être commun.en­ trel ’Angleterre .& le Dànnemarc?t si celui-ci à pu croire unmoment, qne les effortsde la pre­ mière tendaient, comme Elle ne cessait de Ven vanter, au rétablissement d’»n équilibre

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detpouYoir, ,eii JEuî:ope>;jI^ <^anii$ estrdèjims V. loitigtems romp.^ïr:^;£.e$tep fia. Grande-3retag^ lié!n?â,lâissé.pfrssôrauçîune-pççasi##«dé ;pr-ou-' s^ ‘ 4 wê &®B$ i * . mens rner co^respQnd^i^f péinç à :, maxime;p 'Etk 4 ejquot-. djenja^^^tte •aa^ajEî'-' ' , tiori à la Cour cje;GQp,er)î)aga^:?I;7îpus, défiqn» le champion le»pliisjdé|erpiinéï ^vle pli^,dévjÇi^ , plus^légère. bfFén^ôjf'déiiih^p^se &e;phlW. 4 ^ ; Mie coffre,’ dit rElle ,2so|i ^ quelle est la base, de eettfîinnion?v)Le dèshQpnegr;de •;'; , Gouvernement Anglais ne» désifgit; jpçunt;cettb ' *lliéëcé^/c’était ;< un-, piègeigrossier.iqu’iLtèrf^ , da itica r l’oh ,né commence-p^^-pav metCrS , $6^ allié entièrement.;hors^d?et3hr 4 ^§î?i , lô?déshonorer proposa pas^même l’alternative d^cceptèr’-seff , alliance »von de remettre eette doitej qui, , . gondé;: du:'Gafrm£t.pBr^ Jtt . ' ’ ^l’antique &■ .braÿeeîuajà^ si cédée à-1’Angleterre., était:le, gagerde la>stfi -jétion du Dannemaré:, & Ja natiencAnglaisé^ ainsi quelerestede,l’Europe,; èutavec raisoff mépriséunpeuple capablé de se sdtunettre à:dë ' telles conditions^ccGomment èétte ofi^re'pou-1 >■■'• vait-ellë se concilier‘avec, les#enti/ken$ 'de là Cour.de Dànrtemarcï ique jamai^c un- vU. inté- ^ , rôt ne guida, & qüe l’offre de quelques nouvel* -J . lef colonies n’etait propre qu’Ayrévolter ?rEt ' dans quel-moment la Grande Bretagne offrait- «lié;son amitié l ,»C’était à. l’instant même, Où -

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èlle avait lâchement trahi-la Russie & là Prus­ se'-oû lë souvenir des secours tardifs, qü’ëiî le fournit à l’Autriche accablée, est encore fraix y- 6û elle venait de déserter de la Pômë* f anie Suédoise' & d’abàh'dbhhër -ainsi â! son Sort lé sbul allié, qui lui restait dans lé Nô'rd; tandis que' dans le midi de’ l’Europe / ' elle' éx-c pbsait àux malheurs les' plus sensibles 6 c \ëé plus cruels; un' Souverain, qui Vêtait sacrifié pour Elle ^ & qü’ Ellè retirait se^ vroüppes dé la1Sicile, pout les éiivoyér faite ïà conquête de l’Egypte, à laquelle Elle;n’a pas plus de droit 4u’a la possession de! là flotte Danoisej tput’cpmxne, alliéé du Roi de Dànnemarc, ■el­ le*eût péiitètré quitté lé Holstëiri .pourprendre Ritzebüttel ou Rôsfôck! ' Kiél pour se rendre fnàitré' d:ecRiigén,, Bè la Séëlànde pour occuJ pér Gothlâild, où peut

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-à^jamais les fu^esteSi effets-, ' Grande Bretagne y>qui leur, a: coûté dpurs-^couf. bonnes. . Comirçent osait-'Elle d^illeurs pren^ dre sut Elle de.garantir les états d’autrui, :tan* ■ _ _ dis qu9Elle,-;même tremblait pour son exisçe*i-< . - ce & au moment même.ou Elle :faisait à PEu*. rope étonnée & consternée l’areu formel, ;que son salut dépendait de 20 vaisseaux de-plus .oude moins dans la possessionduGouverment Français ? Et supposons que l e Dannemarc „ eut donné dans'le panneau &c que la Grande^ j Bretagne,. sincère; en prenant cet engagement & fidèle à l ’observer, eût réellement conser- yé , jusqu’à sa négociation future avec BEm- "j pereur Napoléon, ;Pintention de' faire récupé- rer au Dariuemarc son rang parmi les Puissan- çes de .PEurope, après la perte de .son hon.- j , neur, dont rien ne pouvait jamais le dedom- inaget, commePa si bien observé P Auguste 'Prince Royal, dans Paudience, qu9II daigna j accorder, à Mr. Jackson ; est -il- bien, sûr ,• que. - j le Cabinet des Thüilleries eût consenti à réiri- ;-i tégrer une Cour avilie aux yeux de l’Europë & de PAngleterre même? La guerre ne sau-v ; rait être éternelle, & le Cabinet de St. James , ,• eût à la fin cédé, en déplorant , comme il fe fait aujourd9hui, la triste nécessité, dans là- quelle il se trouvait de sacrifier son allié, qui aurait souffert avec lui, ou plutôt, qui aurait j .été exposé à toutes les calamités ,& à tous les fléaux, pendant que les sujets de George, 3

^ur^enfc seuji 5 retiré tous les fruits & tous les* ayaptagçs de l’alliance. ^ ; - ;.. • . ;" / ' : La Grande Bretagne voulait ç n c o f e u n e ga-, rantfe pour, rendre efficace l’assurance qu’;Elle; dçiftandajt ; jl pqua semble* qu’ Elle devait plu-, tôt, ..^n .proposant auDannemarcde S’allier, avep:-P(lle, non pas.éxiger,;qù’on lui remit une flottej; ; mais ;o$rjr;;Un poinbre ,de' vaisseaux,, qu^eîtçouppjqs r j ; <ÿi quelques Colonies*, çom- ïçié; les garanties .de ses septimens .& afin de; former ^avance -à'SVM. *|0anpise un nantissq-y ment .quelconque pour les provinces qu’ Elle*, Ç^sérait exposée àperc}re : fc’eût été là une offre, juste:, .peutêtre mémo généreuse -jusqu’à. Un •pprtain poipt,, quoiqu’il faille en. déduire - : - : Mais ;dira-1-on peutétrq > puisqu’il était si |ort-de l’intérêt de la:Çpur de Copenhague de ne point rompre avec la;:;Grande Bretagne, .pourquoi ne S’e$t:E]le point soumise d©bonne grâce ^.Son triste sort ? < N qus croyons ayoïf déjà fepondû a cette question dans un des pa- prècédensj-c’est, que$onhonneuç

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. V. * ‘ ■ ^ le Lui défendait’irnpérieüsement, & qu’ EIIè Sa devait àElle même de né point perdre Cèt anti* \ que héritage' de tant d’àugûstes Monarques. Si Elle avait résisté avec courage aui: démàri-/ des injustes y que l é Cab inet de S t i 'Jam es • p r é t e n d y q u 'ë laF rà r ice v b u l a i t L u i f a i r é j Elle eût,V*én succombantconservé intacte cÇ . ’ dépét sacré , cét honneur inviolable/ qui ap- v Npartientrautant û la nation entièrequ’au Sou­ verain : Sé fût-Elle alors,1par nécessité, jet* tée dans les bras de l’Angleterre / eu't - Elle réclamé de cellêrci des secours mérités, Napolé­ on n’aurait jamais pû Lui en vouloir ; IPeûtf admiré Sa loyauté, Son généreux dévouement: J aux principes honorables pour le maintienldes* - quels Elle pCrissait, & lï est trop graiidy1trop magnanime', pour ^ui avoir, ‘ dané 'ce bas, fait ; ■ . ; -y un crime dé Son'alliance'avec 1 ,! ennemi de la ' France,; qui, a la paix générale,' n’aurait alors -T ... pas eû;bësbîn de-s’employer ènSa faveur;x--:.v- s'v En attaquant aussi injustement/ le Panne-' ■i marc , la Grande Bretagne à achevé de^e peu* dre dans l’opinion publique &fNde S’attirer'la •- désapprobation :& la haiiiey pour ne pas dire ' les malédictions de tout’lô; Continent.1 ‘ Nous ‘ ne saurions donc-mieux terminer cés’ ÿeflec- / lions., qu’en désignant la ligné de conduit©f , qu’il nous parait que cette'Puissance eût,,poüif Sa1propre glô'ire, dû isüivré, par laquelle Elle Se serait'dequïse des droits à la reconnais* - < sançe éternelle des Danois 6c de leur;Gouver- \ y , / •

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n'eménf, r,êt àùràit établi enEurope ‘tinë répü - , tàtiq/r ^Sôîfdfé 3 dléTrSqh'ëquïtëy ;Ide “Sa 'grandeur; $e*d'e'S'a-fid‘élît'é’'fâ‘.Sëà‘,'éngagemèhé; qui Lüi’ëûtë été , : dans1S es rèla tions’ diplomatiques 'ët;pëli- ,titjüëé•’fütürés p rd ’ùrî;'âVantâgé 'biérï pitié!îféel' ^ e la pdsééésibrèfféaiVë-ôu .la 'propriété de Mflô'Étëy"que '1 Son ’àVmëéf; d'è 'terüef !fôrtëdd< plus de' g’b/oob/ hommes^ a conquise 'Sur-Zéi , bourgeois'j *• ïê$. viêiîïârMs: 'ÿ?ïês lfkmn£ë$i& yïéè ; jghfàhs[rd& GôpënKagire:' En laissantSës* troüp-'. pesa?S'fr^éund^ëi^Rü^ëin, ^%t 5 ëh‘'y ëitvbÿâpt \y. dés ;renforts','/'Elle ’eü^consërvé 1 cetteOpiacé,' jètatétPé 1 pou f toujours'*■W'Sdn" 1 aïli"é;i;'!'-q^/ë^ prdbâblemeùt ‘tïdp^ tard ^détrompé s u r l Sod ' dompte :;Elle;devait he pbint qbandonnèr dans ses nialhëüfs le'Roi dés‘deux Siciles'y perdant pbür -El-lé. sat^écdndë'dôiifdi^e,eî'e t^ reh;'miètnè tèms | Elle- eut dû nffrir/ loyàlëm ent des ée- èours^ au! Dann'énïarc ,1 -stras *laf conditibn :ex- presse,. qu’il.ne fermerait pojnt Ses ports aux • vaiss^an* A n g la is ,e t qù* Il ^ .prendra it.avec ; la Francë' âucün.Vrigagëmënt "contraire aux in­ térêts de l’Anglaterre, en ajoutant avec fran- \ chise, qu’ Elle considérerait une démarche quelconque-de ce genre comme une déclara-' tion de guerre, qui La mettrait en droit de commencer les hostilités. S’il s’agissait.alors de diminuer les forces du Gouvernement Fran­ çais de quelques vaisseaux dé ligne, Elle pou­ vait trouver,, dé .quoi occuper honorablement ‘ Ses trouppes, en.faisant attaquer un ou autre

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,.'■ ■ ■ port ée l’Espagne, . comme Cadix o;u .Çarth&t gène, ou en faisant tenter une, dèscente à 1* embouchure du;xb^£\:p ç ^ sV'ÿ^s.lV11®P1? l’aptrâ de pes expéd itions ,^ . y eqiplpyant’upe fprçp -aussrconsidérable, que " cejile envoyée en Seelande :•les dangers étaient* -, sans dqutè„plus grands pt les- chances moins , favorables, et si c’est là ce, qui,a déterminé V $on ,choi3c,f. enL/engageant àçn freindre tous' ’ les, traités, jgt tout ce qu’il-yv-:a de.plus sacr4 parmi v les liomnips et à abuser même des lois de 1-hospitalité, certes on nejsaurait admire^ . ni Son courage-ni Sa loyautéTj et. la nouvell© 1 'fortbage , , en mettant ainsi le comble a Ses V , violations sans cesse reitérées des engagement , j les plus solemnels, "a reyeillé ■ chez tous les peuples une juste méfiance de Sa f o i pun iqu e ; .de tous les coins durglobe elle n’entendra plu^ ; que.l’.éçho de la voix foudroyante de- Catoq '-‘ ï ;s’écriant : v .... - ' tî V % : : /V;; DEL END A EST C AÀ t HAGO! f ; " •

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