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I.ES ENVIRONS DE COPENHAGUE.

peaux, mais dans la plaine ils établis­ sent de véritables campements. Au milieu des graciles et sveltes biches, se dresse le cerf, maî­ tre sévère et jaloux qui veille à l'ordre de son harem.

Le vieux petit château de chasse domine la plaine, la forêt, et le noble gibier. Aujourd'hui, il n'y a plus de vraies chasses dans le> Dyrehaven. Les chasseurs royaux ne se réunissent que dans une petite partie de la forêt, Ermelunden, pour une battue, mais on déjeune encore dans les petites salles de l’Ermitage, qui garde le souvenir de sept rois. Le pieux roi Christian VI, donna en 1736 l’ordre à son architecte de Thurah de construire ce petit château de chasse. Son fils, le joyeux Frédéric V et sa cour, le vouèrent au culte de Diane et de sa belle cousine. A présent, le château ne voit que rarement des hôtes royaux. La royauté danoise est bourgeoise, la souve­ raineté finit dans la paternité. Le roi se promène tranquille­ ment dans les rues, comme un simple particulier, et, au châ­ teau de l’Ermitage il y a un restaurant public sous la vieille Salle des chevaliers. Le premier venu peut s'asseoir aux fenê­ tres du château, pour contempler la plaine et le Sund, et rêver aux temps passés jusqu'à ce qu'une fugace traînée vienne ternir le paysage. C’est la fumée du nouveau chemin de fer de la côte, dont la ligne noire et pratique traverse le Dyrehaven et l’idylle. Ove Rode. LE SUND ET LA CÔTE. Le Sund! l’endroit préféré de tous les Danois, inoubliable pour tous ceux qui l’ont vu une fois. 1 faut voir le Sund en juillet, lorsque l'eau est violette et que le feuillage des forêts

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