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LES ENVIRONS DE COPENHAGUE.

bariolée et agitée, mais cela ne dure que deux jours, dans un seul mois de l'été. Tout le reste de l’année la plaine n’appar­ tient qu’au ciel, aux promeneurs e t . . . aux cerfs. Car cette grande forêt est un véritable parc aux cerfs entouré d’une clôture dans laquelle sont pratiquées, de loin en loin, de grandes portes rouges surmontées des initiales royales. Ces portes rouges s’ouvrent pour tout le monde; cependant, à quelques-unes voitures et cavaliers sont soumis à un péage de quelques centimes, vestige d’une ancienne coutume que tout le monde condamne mais qui subsistera sans doute encore longtemps. Les cerfs de la forêt sont au roi, et, seuls, les gardes et les chasseurs de Sa Majesté ont le droit de les abattre; mais la vue de ce gracieux gibier royal est un plaisir pour tous. En grands troupeaux, ils paissent dans la forêt, à moitié apprivoisés et à moitié sauvages, habitués à voir du monde et pourtant craintifs lorsqu'on s'approche trop près d’eux. Alors les fines têtes se lèvent, les fines oreilles se dres­ sent, les yeux clairs et peureux se fixent. Puis, tout cà coup, les têtes se retournent et tout le troupeau galope dans la forêt, mais pas très loin; ils savent bien que personne ne leur fait de mal si ce n'est de temps en temps le chasseur royal, qu'ils reconnaissent à son fusil. Dans la forêt ils sont en petits trou-

LA PLAINE DE L’ ERMI­ TAGE

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