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génies et amours ; comme les décrit Callistrate autour de . la statue du Nil, ou Philostrate expliquant les jeux sans malice des petits dieux de Cythère. Déjà aussi, par suite de la tension d'esprit que ses compositions principales dirigeaient vers les idées reli­ gieuses, voyons-nous se mêler, aux sujets classiques, des bas-reliefs de sainteté, d'une simplicité touchante. On ‘ s'étonna d'abord du style facile de ces images pieuses, se libérant dès représentations traditionnelles. Les figures d'une vérité classique, les attitudes naturelles, l'expression d'une onction sérieuse, firent bientôt cesser d'en discuter la convenance religieuse, plus imposante dans ces lignes vraies et délicatement agencées, que dans le placage de détails conventionnels, cachant souvent, sous des orne­ ments monotones, une image au moins banale. Le voyage de Thorvaldsen en Danemarck avait laissé en son âme des souvenirs trop profonds, pourvue dès lors 1 il n’eut point rêvé un retour durable dans la patrie qui lui gardait des émotions si douces et une sympathie précieuse à son patriotisme. Divers engagements le retenaient à Eome; qu’il n'avait pu quitter que temporairement pour aller visiter ses monuments envoyés à Munich, et recevoir les hommages chaleureux de la Bavière. Lorsqu'en 1837 le choléra vint dévaster la ville du Tibre, chassa les étran­ gers qui doublent sa population normale, frappa subite­ ment un jeune modèle qui posait pour Thorvaldsen et dont on n'emporta que le cadavre de l'atelier, le sculpteur