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cartouches à chaque soldat que pendant les tirs de guerre ; autrement les cartouchières ne contiennent que des cartouches pour l’exercice et ce qu’il faut pour l’astiquage de l’arme. L’école part ; on gagne le dépôt des cibles ; autre corvée de porter les cibles, le disque à long manche qui indique les coups, le pot de colle, la tente-abri, etc. On arrive aux cibles que des élévations de ter rain séparent les unes des autres. La compa gnie est divisée en escouades. La première s’avance ; on passe la revue des armes. Le lieutenant surveille tout, envoie des hommes pour marquer les coups; un autre presse le bouton électrique pour prévenir la corvée de la cible à chaque coup. Puis on exécute des tirs à toutes les dislances depuis cent mètres jusqu’à six cents mètres, debout, à genoux, couché. Après chaque coup, la cible glisse sur ses gonds et est tirée de côté, un homme colle un rond de papier sur le trou ; la cible
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