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avec les officiers étrangers, envoyés pour suivre les manœuvres. Je cause longuement avec le Français, si admiré de tous, si chic. L’Allemand était un hussard, puis venait un Suédois, un Norvégien, un Autrichien, un Hollandais. Le colonel russe est très bien. Pour finir, un officier américain, dont l’uni­ forme me rappelle celui des conducteurs en chef des wagons-lits. 11 porte des guêtres, des gants à la crispin, une casquette de marine et un grand walerproof, avec de grands car­ reaux à doublure. J ’ai causé avec lui, en an­ glais, et je n’ai pas manqué de lui rappeler le passage de mon père dans l’armée améri­ caine, pendant la guerre de Sécession. Ce jour-là, crottés comme des barbets, nous dînâmes dans une ferme, et à dix heures du soir, nous étions à Soro. Aux manœuvres, j ’ai rencontré beaucoup de mes anciens camarades et j ’ai galopé en tous sens avec des ordres. 1 paraît que 1 4 .

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