5075357321

do plus on plus. Il fallait tout retenir, rédi­ ger les ordres, prendre de graves résolutions, et, très vite, venir faire son boniment devant les généraux. J’avais un mal de tôle fou. Quand les généraux quittèrent la salle, ce fut un «ouf 1» général. Le 25 mars, nous étions tous réunis dans la grande salle d’honneur, et les brevets d’état-major nous furent remis. Ils mention­ naient notre passage à la section d’état- major de l’école, avec nos notes dans toutes les matières. L’art, militaire était le plus im­ portant. On savait par là, tout de suite, si on avait chance de faire partie, plus tard, du grand état-major. On calculait alors, annuaire en main, les chances d’entrée, les dates. Je quittai l’école avec joie, comme tout élève quitte les bancs de sa classe; je savais ne plus devoir revenir au château de Fredericksberg, où j ’avais vécu si long­ temps. Je ne regrette pas le temps que

Made with FlippingBook flipbook maker