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les cours. Je n’y montais pas à cheval pour mon bon plaisir; mais celle qui devait devenir la compagne de ma vie adorait l’équitation; aussi fallait-il m’y mettre de bon gré. J ’assistai un jour à un enterrement militaire, celui de mon premier sergent à la garde, dès 1894. Très imposante cérémonie. J ’arrive à la chapelle du cimetière. Le prêtre officie et parle du défunt. Tous les officiers de la garde y sont en grande tenue, avec un piquet accompagné de fifres et tam bours. Le service terminé, le convoi se met en route. Lecercueil sur lequel est déposé le sabre du sergent est porté par des sous-officiers. Le spectacle est empoignant. Il fait un temps gris ; tout est lugubre ; les soldats du piquet, l’arme au bras, traversent au pas ordinaire les allées du cimetière, bordées de grands pins, où leurs larges buftleteries blanches
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