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des quatre compagnies. La journée se passe rapidement : appels et contre-appels, visites du médecin, puis tournée au magasin d’ha­ billement. Chaque compagnie a le sien qui renferme l’armement et l’équipement com­ plet pour la compagnie sur le pied de guerre. Le sergent-major, aidé des gardes, remue des piles de vestes, de pantalons, de bonnets de police. Dans un coin, j ’aperçois des rangées de bonnets à poil, les tuniques rouges de gala. Mon flair de collectionneur m’a fait découvrir un vieux sabre de tambour-major avec son baudrier noir semé de coquillages. Étant étranger et surnuméraire, la compa­ gnie ne m’habille pas; je m’équipe à mes frais. Quel bonheur d’endosser l’uniforme des recrues : bonnet de police bleu de ciel à ganses blanches ! On le porte sur l’oreille droite, et le gland vous ballotte entre les yeux. Ce bonnet de police me rappelle par sa forme et sa couleur celui des lanciers de

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