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que rédaction de lettres, qui ne concernaient pas le service militaire, etc. L’art militaire nous terrifiait. Le profes­ seur, lieutenant-colonel d’état-major et chef de la section tactique, était un vrai puits de science et on le considérait comme un petit Napoléon. J’ai rarement vu un cours si bien fait. Un professeur lui était adjoint. C’était un travailleur assidu, capitaine fort distin­ gué; je le connaissais depuis 1891. Je lui dois beaucoup, car il s’est occupé de moi avec le plus grand dévouement. Pour l’art militaire, nous avions l’élude du service d’état-major en temps de paix et en temps de guerre, tous les règlements danois et étran­ gers, la tactique, la stratégie, l’organisation des armées. Puis venaient l’histoire et la géo­ graphie militaires. Les cours étaient fatigants. Il vous prenait des crampes dans les doigts à force de noter dans une langue à soi toutes les leçons; mais on apprenait et on retenait.

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