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de décharger les armes. Nous exécutâmes ensuite un tir par compagnie ; et nous revînmes à Copenhague en traversant toute la ville; je ne revis pas l’ombrelle à pois blancs. Les réservistes arrivèrent; il fallut les conduire à la visite du médecin, puis au magasin d’habillement. Avec eux commença tous les deux jours l’école de bataillon alter­ nant avec le service en campagne. Le général inspecteur de l’infanterie vint nous visiter. Mon capitaine est sur le point de passer lieutenant-colonel — le grade de chef de bataillon n’existe pas en Danemark; — aussi cette inspection a-t-elle une grande importance pour lui ; nous l’avons senti pendant l’été. Le « vieux Pierre » (tous les officiers ont des surnoms) est adoré de ses hommes. Il est sévère, mais juste. Quand on a fait quelque mouvement remarquable, on entend :

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