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23 — Pour conclure nous citons les remarques suivantes de Monsieur Extrait du Pradère-Niquet, chancelier de la Légation de France à Copenhague. chancelier Dans son rapport à son gouvernement pour l’année 1895 (publié de laLéga- dans le Moniteur officiel du Commerce N° 671 du 7 Mai 1896 pag. ^on de France à 303—9). Monsieur Pradère-Niquet dit entre autres: Copenhague. «En résumé, si nous industriels et négociants veulent regagner »le terrain perdu depuis quelques années et ne pas se laisser évin- «cer complètement du marché Scandinave, il leur faudra: lo »Envoyer des commis voyageurs de leurs maisons étudier sur »place les besoins et les goûts de la clientèle ou tout au «moins, former des syndicats qui entretiendront un agent chargé «de colporter leurs produits et de les faire connaitre et valoir »aux yeux des acheteurs de ce pays; 2o «Modifier, s’il est nécessaire, leur fabrication ou en adopter «une spéciale pour l’exportation; 3<* «Etre plus coulants pour le mode de paiement; 4o «Mieux présenter les échantillons. ' 5o «Eviter autant que possible les intermédiaires pour l’expédition »des marchandises. « et son rapport pour 1897 (publié dans le Moniteur officiel du Com­ merce N° 773 du 21 avril 1897 pag. 492—523) conclut par les remar­ ques suivantes: • »Le port franc de Copenhague pourrait peut-être, dans la «suite, offrir au commerce français lui-même certain intérêt comme »entrepôt de marchandises à distribuer en Baltique. Par exemple, «nos produits coloniaux, nos vins, nos seigles, froments, farines, «sucres et cafés, nos lièges d’Algérie et de Tunisie, nos tourteaux «pour le bétail, venant ici directement s’écouleraient vraisemblable- «ment assez facilement.

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