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LE TIVOLI ET LES THÉÂTRES.

LE THÉÂTRE DE LA PANTOMIME AU TIVOLI.

cabines sont transformées en un petit café-concert d’aspect assez pittoresque mais qui, en pompe, ne peut rivaliser avec le café-concert de l'»Aréna« situé de l’autre côté du lac. A mesure que l’illumination embrase le jardin, le public s’anime et la gaieté est bientôt à son comble. Les rires partent de partout comme des fusées, les conversations deviennent de plus en plus joyeuses et le bruit s’élève, grondant comme une mer dont le vent soulève les flots. La musique des orches­ tres, jouant tantôt des airs pompeux d’opéras, tantôt de dou­ ces mélodies, les airs de danses, les orgues de barbarie des che­ vaux de bois, les coups de fusils des tirs, tout cela forme cette puissante symphonie de la joie populaire dans laquelle chaque instrument est indispensable et dont l’ensemble crée cette gaieté entraînante qui saisit le visiteur du Tivoli. C’est 1 ’vhumeur de TivolU qui s'empare même de celui qui est déjà blasé depuis longtemps sur les plaisirs qu'on y trouve. Le point où cette gaité atteint sa plus grande intensité est la place devant le théâtre ouvert. 11 faut qu’il soit joliment blasé, le »Copen- hageois« qui ne s’arrête pas un soir ou l'autre au milieu de

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