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I

LA CAPITALE DU DANEMARK.

LA BOURSE

ses toits fantastiques dans le crépuscule doré ressemble à un château de fée; puis, vous descendez la Frédériksberggade, le commencement de la promenade proprement dite de Copen­ hague, l'enfilade de rues que les touristes français ont aima­ blement surnommé les »grands boulevards de Copenhague «. De plusieurs côtés on avait demandé l’élargissement de cette vieille promenade; mais le respect dû à cette vénérable et originale partie de la ville l'a sauvée. Heureusement, car il se dégage un charme tout particulier de ces rues étroites où le mouvement des piétons est aussi animé au milieu de la rue que sur les trottoirs, et les capricieuses sinuosités de cette voie prépare au promeneur d'agréables surprises. De date immémoriale il est d’usage que le Copenhague mondain vienne flâner l'aprés midi sur la Œstergade jusqu’au Vimmelskaftet, c’est l’heure oû d'élégants équipages s'arrêtent devant les grands magasins, c’est l'heure où les dames du grand monde font leur emplettes et vont essayer chez les grands tailleurs, c’est l'heure où défilent à pied et en voiture

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