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LE TIVOLI ET LES THÉÂTRES.

à Hardanger, Loin du Danemark, et la Valkyrie. Il faut men­ tionner que Bournonville réussit à faire estimer le ballet, et, encore aujourd'hui, les danseurs et les danseuses du Théâtre Royal sont de véritables et honnêtes artistes admis dans les meilleurs cercles de la société; il n'est même pas rare de voir des danseuses se marier avec des officiers. Aussi le Dagmartheater (théâtre de Dagmar), peut cultiver le grand art; on y a représenté une grande partie de la litté­ rature moderne européenne ainsi que la plupart des nouvelles œuvres danoises. LeFo/ket/ieater (théâtre du peuple), a surtout comme spécialité un répertoire de pièces populaires danoises et de farces de tous pays. Le Casino, le quatrième grand théâtre, représente les pièces à grand spectacle, les féeries et les grand drames populaires, à côté des plus légères comédies françaises. Dans les petits théâtres de quartier s’est développé un genre nouveau très goûté de tout Copenhague; c’est la Revue avec ses bonmots et ses chansons sur les évènements de l'année dans le genre connu en France. Incompréhensible, naturelle­ ment, pour un étranger, elle doit être cependant mentionnée, même dans une si courte description des formes sous lesquel­ les habitants de Copenhague satisfont leur grande passion pour le théâtre. Chr. Gulmann.