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PARCS ET PROMENADES.

plonger dans la mer. D'un côté, l’œil domine tout l’ensemble du grand port franc avec son animation, et, de l’autre côté, le Sund, les forts de Copenhague, et à l’horizon l’île de Hveen et les côtes de Suède. Qu’il fait bon ici et quel coup d’œil magnifique se présente lorsque, arrivé au petit phare qui ter­ mine la promenade, on embrasse à la fois la mer et la ville! Il faut voir la Langelinie au matin d’un dimanche de prin­ temps. Alors, tout ce qui peut marcher à Copenhague est là. Dans les petites allées sablées, les promeneurs ont peine à se frayer passage; toutes les tables, sur la haute terrasse du pa­ villon restaurant sont occupées; tous les bancs de la prome­ nade sont pris jusqu'à la dernière place. Mais la Langelinie est encore plus belle par un beau soir d’été, lorsque tous, les bruits du port franc et des chantiers se sont tus, que les va­ gues du Sund se sont endormies, que les gros navires qui pas­ sent avec leurs lanternes vertes et rouges se dessinent comme des silhouettes sur le ciel étoilé. Les bancs sont alors occupés par des couples amoureux, et du restaurant inondé de lumière, partent des fusées de rires et de joyeux propos. Par une telle soirée, une promenade sur la Langelinie est un poème qu'accompagnent à la* fois le rossignol dans les arbres du rempart, et le mousse qui, sur la rade, fait soupirer son mélancolique accordéon. P. C. V. Hansen.