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PARCS ET PROMENADES.

l ’ en trée du JARDIN DE FRÉDÉRIKSBERQ

mencement du XIXtme siècle. On a, entre autres, conservé quel­ ques pavillons qui servaient aux hôtes royaux. L’un est appelé

le pavillon suisse; dans la plus grande des chambres , on admire un superbe plafond voûté en forme de parapluie. L’autre est le pavillon chinois peint de couleurs éclatantes, d’un joli effet décoratif. Puis il y a une faisanderie, une co­ quette petite grotte, un temple d’Apis, de nombreuses et ma­ gnifiques allées de hêtres, de tilleurs et de grands maronniers. Le canal qui serpente dans le parc est parsemé de jolis îlots couverts d’une végétation presque féérique. Le parc a aussi de charmants points de vue; d’une hauteur appelée la colline de Copenhague, on a une vue magnifique sur toute la ville avec ses tours et ses clochers. A proximité du château se trouve l’entrée du jardin d’acclimation de Copenhague qui renferme surtout de nombreuses espèces d’animaux des régions arcti­ ques. Ce jardin a été créé il y a environ 30 ans; par suite de sa situation, il est compté parmi les plus jolis de l’Europe. L t Sœndermarken a moins de pavillons et moins d'allées que le jardin de Frédériksberg; c'est plutôt un bois dont quelques parties sont presque sauvages, sans sentiers ni chemins, avec de hauts troncs sombres, d’épais taillis, des collines, et un profond silence interrompu seulement par le murmure des sources.

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