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LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

monuments : Les statues équestres de Poniatowski et du grand-élec­ teur Maximilien de Bavière, leMo­ nument funèbre de Pie VII et en­

PRIAME ET ACHILLE

fin les statues en pied de Schiller et de Gutenberg. Dehors, dans le corridor, se trouvent les modèles du célébré »Lion Suisse « sculpté dans un rocher près de Lucerne en mémoire de la défense des Tuileries, le 10 août 1792, par les gardes Suisses. Dans le corridor latéral de gauche, se trouvent les modèles des figures du groupe de St. Jean-Baptiste formant le fronton du portail de Notre Dame. Dans les chambres, derrière ce corridor, de superbes statues en marbre de dieux et de héros grecs. Dans le corridor latéral droit, des bustes et des modèles de différentes statues et un exemplaire de la frise d'Alexandre. Dans les chambres, derrière la statue de Thorvaldsen où l’auteur s’est représenté lui-même debout travaillant à la statue de l'Espérance, Adonis, l’Amour triom­ phant, Ganymèdes avec l’aigle de Jupiter, lord Byron. Tous ces travaux sont en marbre. Dans l’aile de derrière se trouve la salle du Christ au fond de laquelle est placée l’adorable statue de Jésus parmi ses apôtres; ceux-ci sont rangés sur deux lignes, derrière l’Ange du Baptême agenouillé au premier plan. Le Christ est représenté comme le Dieu de la clémence. Ses mains étendues et sa belle tête inclinée semblent appeler l'humanité souffrante pour la consoler. Répandus partout dans les chambres et les corridors, on voit la grande foule des bas- reliefs de l’artiste. Ce sont celles de ses œuvres qui sont les plus faciles à comprendre, les plus accessibles. Beaucoup sont de véritables petits poèmes idylliques en marbre, d’une fraî­ cheur telle qu’on les dirait improvisés. Ces reliefs ont une vie et un charme qui les a rendus populaires et c’est par milliers

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