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— 37 - de la dernière, est sous le no. 31 la loge des francs maçons. La seconde rue que l’on laisse à main gauche aboutit à la place Graabrôdrelorv, marché des frères gris, destinée aux ventes de fruits et de fleurs. Les autres édifices publics dans Kjôbmager- gade sont: sous le no. 6 la maison royale des or­ phelins, fondée en 1727 dans le but d’élever les or­ phelins et les enfants trouvés. Le nombre des in­ dividus y est de 200. Au rez-de-chaussée du même édifice Air. Ile itz e l a établi sa librairie1) qui est une des mieux fournie de la ville. Sous le no. 3, la fabrique royale de porcelaine. Nous conseillons au voyageur de visiter cet établissement dont les pro­ duits excitent l’admiration des connaisseurs. On y trouve en petit des copies de plusieurs ouvrages de Thorvaldsen. Cette maison fut jadis l’hôtel du grand maréchal de la cour. Une espèce d’intérêt historique s’y rattache; ce fut là que demeurait le grand homme d’état Pierre Griffenfcld, auteur du code danois et norvégien, donné par Christian V. Plus haut dans la rue, au coin de celle de Lande- niærket, se présente l’église de la Trinité et la tour ronde, monument précieux sous le rapport de la 1) Parmi les autres libraires voici les plus importants: GyI- dcndal, rue Klædcbodcrne,8; Hücst, Kongcns-Nytorv, 20Ü; Jæger, Kjübmagergadc, lit! ; Klein, Amagerlorv, -JO; Philipsen, Kjiib- magergade, 12:, Salomon, quai Gammclstrand, 12, est le premier libraire antiquaire de la ville. 4